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PRÉFACE.
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xiii
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nous apprend l'existence de ses deux filles naturelles, Marguerite et Françoise. Puis, voici les maîtres maçons chargés de la surveillance ou de la direction des grands services d'architecture de la Ville et de l'Etat. C'est Gilles Le Breton, maçon et voyer de la Ville en 15 k i ; Guillaume de la Ruelle, général maître des œuvres de maçonnerie du Roi (i 56 li); Etienne Grandrémy, maitre général des œuvres et bâtiments du Roi (1672); Guillaume Marchant, architecte du connétable de Bourbon ( 15 7.5'); d'autres encore, parmi lesquels on remarque la dynastie, des Metezeau : Jean Metezeau, Louis Metezeau, architecte des bâtiments du Roi^ et contrôleur général de ceux de Madame, dont on donne ici le contrat de mariage en date du 2b mai 1 5q8 ; enfin Clément Metezeau, architecte des bâtiments du duc de Nevers, faisant donation de tous ses biens à son frère Paul, aumônier ordinaire du Roi.
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Etienne Duperrat ou Dupérac, architecte du Roi, et François Petit, juré du Roi ès œuvres de maçonnerie, se recommandent surtout par leurs titres. Le contrat de mariage de Pierre Bullant, commissaire de l'artillerie, évoque la glorieuse mémoire de son père Jean Bullant. Puis se présentent lés maîtres des œuvres de maçonnerie de la ville de Paris, Pierre et Augustin Guillain, dont le nom jouit d'une notoriété méritée. Le contrat de mariage de la fille de Salomon de Brosse (1617) offre des particularités dignes de remarque; c'est d'abord le nombre et la qualité des témoins, puis le chiffre de la dot. Il s'en rencontre peu de cette importance dans le monde des artistes au début du règne de Louis XIII.
Viennent ensuite Alexis Errard, ingénieur du Roi, Salomon de Caus, architecte et ingénieur de Sa Majesté, Jean Androuet du Cerceau, appartenant "à la famille de l'auteur des plus excellents bâtiments de France, Jean Thiriot ou Thériôt, ingénieur et architecte du Roi. Ce chapitre est certainement celui qui fournira le plus de faits nouveaux à l'histoire artistique.
Celui qui vient ensuite est réservé à uné classe d'artistes en général fort négligée, celle des tapissiers.de haute lice.
On savait déjà que des hautliceurs avaient travaillé à Paris comme à Fontainebleau sous les règnes de François Ier, de Henri-IL et de leurs successeurs; le nom de plusieurs de ces modestes artisans avait été signalé par Léon de Laborde et par divers historiens de la tapisserie française, mais on ne connaissait presque rien de la nature, de la qualité, du prix de leurs ouvrages. Et voici que de nombreux contrats, soigneusement recueillis par M. Germain Bapst dans divers minutiers parisiens, dont l'accès lui a été accordé par faveur spéciale, et gracieusement mis à notre disposition par
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